Ensemble, nous sommes plus forts : Renforçons le libre-échange et la coopération

En tant qu’État ouvert sur le monde, nous avons un intérêt particulier à ce que la coopération internationale soit couronnée de succès. De bonnes relations commerciales garantissent notre prospérité. Par ailleurs, certaines crises mondiales telles que le changement climatique, les pandémies ou la perte de biodiversité ne peuvent être résolues qu’au niveau international. L’engagement de notre pays au sein des organisations internationales telles que l’ONU et les banques de développement, en respectant le principe de subsidiarité, est une bonne chose.

Projet d’avenir 19 : Commerce et coopération

Le libre-échange et les partenariats économiques garantissent notre prospérité. Assortis des conditions-cadres sociales et écologiques nécessaires, ils offrent également une opportunité de développement économique pour tous les pays. Une telle situation assure la stabilité, favorise la paix et réduit la pauvreté dans le monde. Le commerce international de marchandises, tout comme la production intérieure, doit devenir durable et couvrir les frais qu’il engage.

  • Le développement des accords de libre-échange entre la France et ses partenaires économiques est essentiel. Les critères de durabilité et les accords de protection des investissements doivent systématiquement être pris en compte par la mise en oeuvre d’études de durabilité et d’impact environnemental.
  • Nous nous sommes engagés à abolir les droits de douane, qui ne poursuivent qu’un but protectionniste et fiscal. Seuls les ajustements fiscaux aux frontières, au sens d’un prélèvement lié à l’impact environnemental, sont justifiables pour compenser l’impact environnemental et climatique négatif causé par le commerce. Cette solution serait bénéfique non seulement à l’environnement, mais également au maintien d’une concurrence équitable. Une compensation environnementale favorise une production et une consommation durables sans pour autant désavantager les producteurs nationaux sur le plan de la concurrence. Le produit de ces prélèvements doit être redistribué.
  • La création de « clubs climatiques » en partenariat avec les pays appliquant des taxes d’incitation comparables à celles de la France doit être envisagée de manière à ce que les échanges entre la France et ces États soient exemptés des ajustements fiscaux à la frontière (taxe sur les importations de CO2).
  • Nous sommes favorables à une réduction générale des droits de douane pour les importations en provenance des pays les moins les moins développés (LDCs).

Projet d’avenir 20 : Renforcement de l’aide au développement et de la protection internationale de l’environnement

En 2022, l’aide publique au développement en pourcentage du revenu national brut (RNB) s’élève à 0,55 % en France, un taux qui classe notre pays loin derrière les autres pays européens affichant un revenu par habitant comparable. Par exemple, le Luxembourg, la Norvège, la Suède, le Danemark et le Royaume-Uni consentent à des participations avoisinant 0,7 % du revenu national brut ainsi que le préconisent les Nations Unies. Un grand besoin d’action dans le domaine de la protection internationale de l’environnement, est indispensable, en particulier dans le domaine de la biodiversité.

 

  • Nous demandons une augmentation de l’aide publique au développement pour atteindre l’objectif de 0,7 % du RNB
    fixé par l’ONU.

 

  • L’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) est à renforcer.

 

  • Nous soutenons l’idée d’un soutien financier et diplomatique renforcé au programme REDD des Nations Unies qui vise à protéger les forêts tropicales humides restantes.

 

  • La dégradation des espèces menacées selon la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe doit être résolument évitée.

 

  • Nous voulons que les projets relatifs à l’énergie et à l’environnement soient partie intégrante des projets d’aide au développement permettant notamment la création d’emplois locaux qui contribueront à la protection de l’environnement tout en étant bénéfiques à la population.
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